ANR SHREM (2022-2026)

La réparation des structures en béton est devenue un enjeu crucial étant donné que la plupart des infrastructures et des bâtiments sont âgées de plusieurs décennies. L'une des principales dégradations observées sur ces structures est la corrosion des armatures en acier et l'éclatement de leur revêtement en béton, ce qui affecte leur fonctionnalité et conduit parfois à leur ruine partielle. 

La réparation de ces dégâts pour assurer à l’ouvrage ses performances initiales et prolonger sa durée de vie représente un coût non négligeable pour le maître d'ouvrage. Le projet vise à concevoir des éco-mortiers de réparation auto-cicatrisants (SHREM) afin de remplacer les bétons endommagés ou atteints de pathologies et de protéger les armatures en acier. L'originalité du projet consiste à valoriser des produits locaux (fibres naturelles, argiles), des sous-produits industriels (additions minérales) et des déchets (granulats recyclés) pour la conception des SHREM, en optimisant leurs performances et leur durabilité et en introduisant des indicateurs de durabilité de réparation. 



L'approche permettra de réduire l'impact environnemental des structures réparées, mais aussi le coût des réparations en améliorant la durée de vie des matériaux. En effet, l'auto-cicatrisation s’inscrit dans une démarche préventive, permettant d’augmenter la durée de vie et de réduire les coûts d'entretien de la structure réparée. Pour atteindre ces objectifs, la méthodologie scientifique adoptée dans le projet se base sur une importante campagne expérimentale couplée à une modélisation numérique. Elle comprend plusieurs étapes : la conception de SHREM présentant un potentiel de cicatrisation élevé en combinant des mécanismes endogènes et autonomes de cicatrisation, l’optimisation de leur capacité de réparation grâce à des indicateurs de durabilité des réparations innovants et l’évaluation de leur durabilité sous des conditions environnementales sévères.

Contact : Darquennes Aveline 

ANR SHREM (2022-2026)